L’ère de la médiocrité et des crétins…!

By 16 octobre 2022 Billet d'humeur

L’ère de la médiocrité[1] et des crétins[2]… !

L’éducation (la transmission des valeurs : le savoir-être) des enfants, des adolescents et des jeunes en général, étant par nature et logique, de la responsabilité de leurs parents, des membres de leurs familles et/ou d’autres éducateurs périphériques spécialisés (culturels, sportifs, civils ou militaires, sociaux…), l’instruction nationale[3] (la transmission des connaissances : le savoir-faire) quant à elle, depuis les années 70,  a parfaitement réussi son objectif « politique » ténébreux non-avoué : abêtir, crétiniser, « médiocratiser » des générations de futurs citoyens !

Outre leur apprendre à lire, écrire, compter et respecter l’autre, les objectifs de l’instruction obligatoire, laïque, gratuite pour tous, auraient pu et/ou dû être durablement, de rendre ces jeunes femmes et hommes, civils, civiques, avertis des institutions, sachants des fondamentaux, responsables, indépendants, respectueux des différences, actifs et empathiques vis-à-vis des autres, capables de se comprendre et de comprendre leur environnement[4], dans le but, accessoirement… de leur conférer l’employabilité.

Tel fut pratiquement le cas jusqu’après 1968, date à laquelle le gauchisme[5] post-soixante-huitard eu définitivement raison du rôle de vecteur d’instruction impartial dévolu à l’état, pour lui substituer une mise sous perfusion idéologique, véritable « politico-thérapie » parfaitement réussie.

Subrepticement en effet, comme le loup déguisé en mère-grand dans la fable du petit chaperon rouge, sous des abords avant-gardistes, en renonçant volontairement à la neutralité, à la pédagogie par objectifs, en dégradant tous les seuils, en gommant toutes les limites, en celant et/ou en réécrivant l’histoire, l’enseignement des devoirs s’est commué en celui des droits, les exigences grammaticales et/ou orthographiques en laxisme scriptural, le respect en incivilité, l’autorité en chienlit, la langue française en « wesh-wesh », les adverbes en « du coup », l’absence de vocabulaire en « voilà », le travail en pénibilité, le courage en paresse, la contribution en assistance, la proposition en revendication, la noblesse en lâcheté, le vote en abstention, la poignée de main en doigt d’honneur, l’engagement en oisiveté, l’altruisme en égoïsme, la connaissance en ignorance, la sécurité en violence, l’obéissance intelligente en imbécile insoumission, le respect de l’injonction en refus d’obtempérer, la lecture de livres en « zapping » sur les réseaux sociaux, la carte postale en SMS abscons, la culture générale en insuffisance générale … érigeant ainsi la médiocrité en vertu cardinale et générant à quelques rares exceptions près (moins de 10% des générations Y et Z) une masse de crétins, dépourvus de la moindre conscience sociale, incapables de tenir la plus brève des conversations censées, étayée d’arguments vérifiés.

L’intention finale la plus vile, justifie toujours les moyens les plus roués employés !

Depuis l’antiquité à nos jours, il est effectivement bien connu des élites des gouvernances « immergées » pilotant celles des gouvernances « émergées », qu’il est plus aisé de manipuler un peuple maintenu dans une forme « de crétinisme obscurantiste », que des citoyens éclairés à tous les étages, en capacité de réflexion objective, élevés socialement par une instruction à haute valeur ajoutée, émancipatrice, loyale, structurée et gratifiante.

Mais décidément, on a les manipulateurs politiques que l’on mérite !


[1]  Insuffisance dans la qualité, la valeur de quelqu’un, de quelque chose… (Larousse).

[2] Se dit d’un acte, d’une parole stupide… (Larousse)

[3] Et non « l’Education Nationale » selon Jules FERRY.

[4] Selon Ken ROBINSON (d’après son ouvrage « Changez l’école »).

[5] Gauchisme est un terme employé, souvent de manière péjorative, pour qualifier l’action politique d’individus  ou d’organisations d’extrême gauche ou de gauche radicale. Historiquement, le terme désigne un courant politique trotskiste, anarchiste ou maoïste, qui prône la révolution, considéré distinct des courants classiques de la gauche et du communisme et critiqué par ce dernier, notamment par Lénine. Ce courant est particulièrement actif les années du léninisme, et dans les années 1970 en Europe. ((Source Wikipédia).

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