IL FAUT BIEN RÉGLER L’ADDITION…
Point n’est besoin de chercher très loin, comme le font exégètes et politologues de tous poils, les raisons de la magistrale « fessée » (celle-ci n’est pas encore interdite par la loi) administrée par les électeurs du pays, aux ex-partis dits « de gouvernement » et à leurs représentants, lors des plus récentes échéances électorales Présidentielles et Européennes.
Les « vieilles » recettes « politicardes » rassies sont devenues indigestes pour toutes les générations. Entre autres ingrédients rances, on y trouve le traditionnel sectarisme idéologique, le dénigrement systématique de toute action entreprise par les gouvernants en place, les invectives publiques outrancières de circonstances… genre « rantanplan », les poncifs comportementaux droitistes ou gauchistes, les clichés caricaturaux partisans, les mensonges éhontés et la propagation calculée de fausses nouvelles…
Certains élus à D.L.C dépassée (date limite de consommation) s’y adonnent encore !
Il semble malheureusement en effet, que la leçon n’ait pas porté, puisque les « braillards » survivants des camps disqualifiés sans appel, persistent et signent… à moins qu’ils ne sachent pas faire de politique autrement… ?
Les plus mauvaises occasions sont bonnes pour épingler, avec immonde hypocrisie, des situations économiques, sociales et sociétales « explosives », résultant d’imprudences, d’imprévoyances, d’incompétences, d’angélisme, de complaisances… autant de fautes de gouvernance trentenaires, commises par ceux-là même qui aujourd’hui en dénoncent les effets…
Que dire enfin de cette cohorte hebdomadaire inépuisable, de ceux, toutes tendances confondues, pris la main dans le pot de confiture… qui discréditent toute représentation politique et plus globalement « La Politique » ?
Il y a pourtant tant à construire dans cette France appauvrie, endettée, désorientée, égarée, technocratisée, abimée par plus de 40 ans d’électoralisme, de laxisme, d’incurie, d’irresponsabilité, d’incapacité, de connivences, de compromissions politiciennes, ou l’on aspire urgemment à des postures d’élus, « adultes », positives, responsables et constructives.