CHERCHEZ L’ERREUR…
Au plus profond de ce pays, en ville comme à la campagne, dans les cités comme au sein des quartiers résidentiels, chaque jour de chaque année qui passe, voit inexorablement progresser, l’inflation en volume et motifs, du catalogue de la violence et des incivilités…
- Irrespect des interdits… liés à la vitesses, aux priorités, aux stationnements, à la circulation, aux baignades, aux manifestations, aux bruits, à l’affichage, à l’usage en public de la cigarette et de l’alcool…
- Vociférations intempestives, interpellations provocantes, expressions ou gesticulations obscènes, gestes de défiance, manifestations d’agressivité insensées, propos et/ou regards menaçants en toutes occasions…
- Casse, pillages, incendies, destructions méthodiques de biens publics et privés lors de tout rassemblement protestataire…
- Exécution de tags et accomplissement d’actes gratuits de vandalisme sur les mobiliers urbains, les édifices publics et privés…
- Dépôts sauvages d’ordures et de déchets sur autoroutes, routes, chemins, forêts, bois, espaces et jardins public, plages…
- Rejets en mer, dans les fleuves, rivières, canaux et ruisseaux, de contenants divers et variés et détritus en tous genres…
- Abandons de déjections animales en tous lieux…
- Dégradations, voire destructions, d’équipements collectifs : cabines téléphoniques, bancs, abribus, jardinières, containers de tri sélectif, panneaux routiers et informatifs, radars contrôleurs de vitesse…
- Jets à même le sol de mégots de cigarettes et de « mâchons » de chewing-gum…
- ..
- Lancements dans les stades, de chants, cris, slogans antisémites, homophobes ou racistes… conspuation des hymnes nationaux…
La liste en est inépuisable… la progression exponentielle… !
Ces dérives comportementales qui ne sont pas le seul fait de jeunes, contrairement à ce que l’on prétend et entend trop souvent, n’ont assurément rien de spontané, de naturel, ni de fatal !
Elles résultent pour l’essentiel d’une démission Sociétale rampante, imperceptible, mais cependant parfaitement imaginée, calculée, préparée, ordonnée, programmée, orchestrée lentement mais efficacement, ourdie et entretenue par d’obscurs, sombres et populistes idéologues, dissimulant derrière le mot « liberté », autant de doctrines politiques et/ou religieuses déshumanisantes et aliénantes !
Par égocentrisme, indigence intellectuelle, couardise, électoralisme, « courtermisme », inconscience ou aveuglement… la classe politique, cette pseudo-élite, s’est involontairement faite auxiliaire de ce complot désintégrateur de nos valeurs historiques, hormis bien sûr, ceux de ses acteurs qui s’y inscrivent et y militent sournoisement secrètement.
Ainsi, au fil des années, a-t-on justifié avec bonne conscience, l’abandon de l’éducation Civique, du Service National, de l’enseignement des Valeurs Républicaines « LIBERTÉ – ÉGALITÉ – FRATERNITÉ », de la Marseillaise et du respect d’autrui… pour y substituer une forme d’angélisme « pseudo-humaniste », de laxisme institutionnalisé, véritable ferment d’anarchisme.
Dans le même temps, à point nommé, se dissolvait dans la vulgarité, l’irrespect, la cupidité et l’immoralité, le sacro-saint principe d’exemplarité…
- La fraude fiscale émanant de membres d’un gouvernement…
- Le détournement de fonds publics organisé par des parlementaires dans le cadre d’emplois fictifs…
- L’animation illicite de partis politiques par des attachés parlementaires…
- L’usage abusif du budget de la présidence de la république pour des futilités capillaires…
- La dissimulation de la pédophilie chez des « directeurs de conscience » religieux…
- L’affichage de propos insultants de la part de magistrats réputés « impartiaux »…
- L’absentéisme d’édiles et/ou de parlementaires dans les différentes instances locales, régionales ou assemblées nationales et européennes…
- La déliquescence verbale et comportementale d’élus en séances publiques…
- L’exorbitance des rémunérations des dirigeants des grandes entreprises…
… et la liste de ces déviances serait encore longue… !
Ou est-il donc passé ce temps…
- Ou les référents étaient l’Instituteur, le Médecin, le Maire… ?
- Ou chaque matin de classe nous pouvions lire une phrase de morale au tableau noir… ?
- Ou nous nous levions respectueusement pour dire bonjour ou aurevoir au Maître… ?
- Ou l’instruction civique était une matière traitée à part entière… ?
- Ou nous apprenions à la fois la propreté du corps, de la classe, des pupitres et des casiers… ?
- Ou l’équité régnait, par surveillant interposé, dans les cours de récréations… ?
- Ou, éclairés, encouragés et encadrés par nos enseignants, nous défilions avec sérieux aux commémorations et fêtes nationales… ?
- Ou chaque année, nous exécutions avec application, le lendit scolaire dans les stades… ?
- Ou pour nous exprimer, nous levions le doigt pour demander la parole et permettre ainsi la libre expression de chacun … ?
Ou est-il donc passé ce temps qui nous a construit en « Citoyens » responsables, selon la volonté affichée de Jules FERRY d’ancrer les valeurs républicaines au plus profond de la Société Française, à travers ses lois sur l’école primaire, promulguées de 1880 à 1882, la rendant gratuite, obligatoire et laïque… ?
Nelson MANDELA (Homme d’état & Président – 1918-2013) affirmait : « L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde ! ».
C’est bien ce qu’ont parfaitement compris ceux, qui en manipulant l’éducation nationale, ses acteurs à tous les niveaux et ses programmes depuis 50 ans, ont sciemment généré cette société contemporaine constituée d’une fraction croissante d’individus incultes, immatures, instables, perdus, vulgaires, irrespectueux, violents, réfractaires à toute autorité… mais ô combien fertile pour pouvoir y semer et voir s’y développer les germes d’une nième mystification obscurantiste, aliénatrice et exterminatrice, portant le nom de « révolution ».
Au fond, ne cherchez plus…
Il n’y a pas d’erreur…
Juste le résultat attendu d’un plan délibéré visant à changer de monde !
Mais à jouer avec le feu, on peut finir par se brûler… car ainsi que l’a énoncé Napoléon BONAPARTE… « Dans les révolutions, il y a deux sortes de gens : ceux qui les font et ceux qui en profitent. »