Qu’ils sont vieux… même quand ils sont jeunes…
Quelle est terne et triste la vitrine de la boutique « politique » : disjointe, fissurée, écaillée, délabrée, en ruines !
Que sa marchandise exposée, périmée, y fleure honteusement « la daube » !
Que ses mannequins de réforme, aux postures factices, y montrent un visage morne, miteux, usé et délavé par le temps !
Que les couleurs des étiquettes sont passées, unicolores, illisibles, inintelligibles !
Que les offres « promotionnelles » de ces péripatéticiens patentés, placardées sur la devanture, s’affichent toujours aussi banalement démagogiques, électoralistes, grotesques, pitoyables, déloyales, mensongères et trompeuses !
Que le fourbe « charlatan-posticheur » décati, qui s’agite et racole sur le pas de la porte, y dégoise frénétiquement, mécaniquement, ses mêmes éternels slogans lamentables et ses arguments éculés !
Que sur les étiquettes, le prix à payer des promesses de bonheur, mirages enivrants aux effluves toxiques, s’affiche vertigineusement à la hausse, ce que l’anesthésiant crédit sur la comète celle scandaleusement !
Qu’ils sont vieux, même quand il sont jeunes, ces pathétiques marchands d’illusion… dont individuellement, la part de marché ne dépasse plus, au mieux, 25% du potentiel !
Que tragiquement se vident leurs trottoirs au fil des ans, ou errent encore, en mode lèche-carreaux, quelques fidèles chalands aux automatismes désespérants !
Clairement, au pays d’Astérix, le « citoyen client » a le « commerçant politique » qu’il mérite !